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مُساهمةموضوع: غيـــر معقول   غيـــر معقول I_icon_minitimeالأحد 6 فبراير 2011 - 0:16

لقد و قعت اليوم على موضوع أكثر من رائع
انها قصة لسائح قضى عدة أيام في جبال بابور سنة 1990
وهو هنا يروي لنا أحداث الرحلة
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مُساهمةموضوع: Randonnée dans les monts Babors   غيـــر معقول I_icon_minitimeالأحد 6 فبراير 2011 - 0:22

Randonnée dans les monts Babors


Je vais vous raconter une de mes randonnées des plus égayantes. Amusante car il y avait plusieurs personnes. C'était la première balade ou j'ai eu à passer beaucoup de jours en montagne, campant de source en source. Chaque jour avec ses lots d'événement et de découverte. Je vais également vous raconter, je ne fais que ça!, ce bout de périple pour rendre un hommage à notre ami et voisin disparu Mohamed Bahi, qui nous avait accompagné. Il avait laissé trois enfants qui sont actuellement grands.

Mohamed aimait la marche, le footing, les randonnées et l'archéologie. Des discussions ininterrompues se faisaient autour de ces sujets. Au temps ou on était accroc de footing, on se rencontrait après le diner au café, en général celui de Bencharif, pour prendre quelque un café ou une limonade, du G.B. en général, jaune de préférence, c’était la plus délicieuse, et fumer des cigarettes. Quand un jour, je lui ai parlé d'une randonnée que j'ai faite avec un groupe d'ami, d'un seul trait, entre oued Missa et Erraguène, il fut tout de suite enthousiasmé. On s'est promis de refaire une autre mais durant plusieurs jours. Ce fut fait en été 1989. Nous avions visité alors le sommet de Tamesguida et de Ma Bared. En 1990, notre marche nous conduisit aux Babors.

C'est cette échappée étésienne que je vais nous narrer maintenant pour le repos de Mohamed Allah Yrahmou.

* Première journée
* Deuxième journée
* Troisième journée
* Quatrième journée
* Cinquième journée
* Sixième journée
* Septième journée
* Huitième journée
* Neuvième journée
* Dixième journée
* Dernière journée
* Contact




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مُساهمةموضوع: Première journée   غيـــر معقول I_icon_minitimeالأحد 6 فبراير 2011 - 0:24

Première journée:
samedi 04 août 1990

Nous étions huit candidats pour la balade en montagne, bien que j’aurai aimé qu’il y ait plus de personnes. Cela fait scout. En somme, il y avait Mohamed à qui nous dédions ce travail, son fils Mamane tout le temps jovial, nos deux voisins Sofiane et Kamel, expert du rire et de la dérision qui ne sont plus à présenter, mes cousins Malek et Djalel soucieux de découvrir la région, et enfin mon frère Tarik futur gourou de l’expédition. Moi, vous rencontrerez mes coordonnées dans certaines pages du site. Mais pas dans celle-ci.
Visitez, vous ne serez pas déçu.

Bien évidement, il fallait prendre le bus pour arriver vers notre lieu de départ Taza, une dizaine kilomètre à l'ouest de Jijel. C'était le mois d'août 1990, à son entame. Cela fait bien longtemps, oui je sais. En tout cas, juste avant la grande catastrophe nationale....

Déjà dans le bus, il y avait dans le couloir, de grandes corbeilles remplies de baguettes de pain, de grandes baguettes, qui le soir s'échineront, destinées à un campement, je présume d'islamistes à Kissir. Deux personnes portant des barbes étaient assises à côté de leurs victuailles. Durant les années 80 leur mouvance était respectée et crainte à la fois. Et en été ils érigeaient des campements à la manière des scouts. C'est en discutant avec l'un deux, un sympathique bonhomme qu'on a appris leur destination. Kissir où le bus vient de s'arrêter. Ils descendent leurs provisions et nous souhaitent une bonne excursion. Car on leur a expliqué notre destination. Pour une excursion, s'en était une, elle va durer plusieurs jours. Une aubaine et c'est ce qui comptait pour nous. Le bus s'ébranle à nouveau et nous laisse découvrir des pans de la corniche jijelienne où par endroit la roche et la mer se chamaillent admirablement. Finalement le bus éreintant arrive à Taza. Le lieu paraît large bien qu'il fut dominé par la montagne, une « bouffée d'espace au regard des couloirs étriqués de la route».

On se réunie tout de suite près de la mosquée de Taza que l'oued, qui porte le même nom, ronge et menace inlassablement avec ses gros galets. Le cours d'eau scinde en deux la belle plage de Taza. Cette cicatrice continue jusqu'au défilé de l'oued que nous allons longer durant la première étape de notre trajet d'aujourd'hui. Nous devions arriver à Aïn Azaroud. Pourquoi Aïn? Tout simplement parce que l'on a besoin de boire! C'est une règle pour moi, on doit camper près d'une source, pour éviter les désagréments de transport des bidons d'eau. Naturellement nous avions achetés deux jerricans de 20 litres chacune. Il nous fallait des provisions pour la nuit au cas ou notre campement serait à l'écart de la source d'eau.

On entre dans le défilé de l’oued Taza. Pour votre connaissance, la grotte de la Madeleine ; Oh ! Pardon celle de Taza n’est pas dans notre itinéraire, elle est près de la mer alors que nous on s’en éloigne. On se dirige vers le pays profond. Profond il l’est de plus en plus!

À gauche se dresse la paroi calcaire du majestueux djebel Taounart, à gauche celle végétalisée du djebel Doumel ; c’est dans ces flancs qu’on retrouve une autre grotte très peu connue. Bien sur que vous ne connaissez pas. Qui est ce qui va vous en parler ? Elle est d’un accès difficile et son entrée est cachée du regard par une végétation dense accrochée obliquement sur les parois. Son couloir en pente ascendante fait un coude à gauche après une vingtaine de mètres. Elle est peuplée par une colonie de chauve souris et n’a jamais été fouillée. Elle sonne d'un nom « hoggarien », c’est la grotte Khankoum. Comme Salam Alikoum, oui... Jijel est pleine de mystère. Taza aussi.

Longeant l’oued Taza par la piste, on arrive à un gué que l’on doit franchir pour rejoindre l’autre rive et quitter le défilé en direction du sud à travers une trouée. Nous rencontrons un groupe de personnes profitant de la fraicheur et de la beauté du lieu. Ils nous montrent le chemin et nous souhaite une bonne balade sans qu’ils ne nous invitent à prendre un café. Invitation que nous déclinons car notre temps était compté.

Après le passage du gué, nous suivons directement un sentier qui démarre à quelques dizaines de mètres de la confluence de l’oued Bou Fessiou sur celui de Taza. Les ancêtres des habitants de Taza, peut être ceux des grottes étaient écolos avant la lettre. Ils ont dédié un oued à un passereau, le rouge gorge (Bou Fessiou)[Bou Fessiou Tass Tass Tbak Manou Ykeffi Arss]. Et ensuite, comble de l'atavique prémonition, il se trouve à l’intérieur d’un parc national…Celui de Taza. N'est ce pas joli?

La piste que nous empruntons actuellement s'affirme par palier. Pour notre premier jour et la charge que nous emportons chacun, nous en souffrons un peu. C’est normal. C’est peut être pas le bon choix pour une première journée. Hélas le mal est fait. Mettons ceci sur le manque d’expérience. À chaque pas, nos poids sont de plus en plus lourds. Heureusement que nous marchons dans l’ombre entre les clôtures de maisons qui se suivent le long d’un parcours qui finira par anesthésier nos craintes et nos douleurs. On arrive au lieu-dit En Nechma. Plus que quelques dizaines de mètres et nous sortons de l’ombre. La piste devient large et moins pentue. Nous sommes à trois cent mètres au dessus du niveau de la mer. Nous décidons de continuer notre parcours pour aboutir à un virage en hauteur près d’une ruine écrasée par le soleil d’août. Plusieurs habitations ont été abandonnées, d'autres desertées. Arrivés au virage, nous faisons une halte. C’est ce que appellera désormais, notre cher ami disparu Mohamed, la « pause cigarette » . Effectivement, à chaque moment ou nous nous débarrassons de nos sacs à dos, nous nous empressons de brûler une brune. Oui, c’était de l’Afras et c’était bon ! Surtout en montagne. Je ne fais pas de la pub. Mais je vous jure que c’était apaisant. Ce n’est pas bien pour la santé, on le sait, mais bon Dieu! dans une randonnée c’est tout autre chose...

N’essayez pas, j’ai cessé de fumer.

Notre compagnon Kamel allume le poste radio. Stupéfaction, nous venons d'apprendre que Saddam Hussein a envahi le Koweit.

Nous poursuivons alors notre marche dépité par ce que nous venons d'entendre. Nous reportons notre déjeuner car on était pas très loin de notre lieu de bivouac d'aujourdh'hui à Aïn Bou Echbir ou Aïn Azaroud selon certain habitants rencontrés.

En contrebas coule l'oued Dar El Oued. On m'interroge. Effectivement, c'est celui qui débouche aux grottes merveilleuses. À mi distance des personnes s'affairent à travailler la terre. Croyant qu'on avait pas retrouvé le chemin, et sentant que le temps passait, Kamel, se propose de descendre vers eux pour receuillir quelques informations. Confirmer si on était près du but final. Pourtant la carte est claire. Je laisse faire, c'est cela aussi l'expérience du terrain. Il va en souffrir le pauvre lorsqu'il aura à rebrousser chemin et remonter la pente avec sa lourde charge, une grande tente de quatre ou cinq personnes en grosse toile. Je vous laisse deviner son lourd regret. Malheureusemnent Mohamed le suivit également. C'est lui qui possédait la plus grande charge parmi nous tous. On en riait. Son sac tellement rempli ressemblait à une Chatleston, le type de deux cheveaux aux deux couleurs. Il y en avait les mêmes sur le sac, en plus de la rondeur caractéristique de la voiture tellement c'était bourré. Il portait ses propres bagages et ceux de son fils Mamane.

Pourtant, nous lui avions conseillé de rester avec nous. Car Aïn Azaroud se retrouve à la même hauteur que notre position actuelle. Alors pourquoi descendre pour ensuite remonter. Il suffit de suivre la ligne de courbe. Une piste tracée existe déjà.

Quand Mohamed ravisé, appris que ce n'était pas le bon chemin qu'avait pris Kamel, il piqua une colère contre celui-ci. Et il le resta durant tout le périple. Nous on en riait. Cela embellissait l'atmosphère. Nos deux amis possédait des caractères opposés. Quelques minutes après notre attente, Mohamed finit par atteindre le groupe après une haletante et ereintante remontée, nous confia-t-il.

Tant bien que mal, tout le monde maintenant est regroupé: la leçon tirée consiste à rester ensemble lors une randonnée. Souvenez-vous en bien! Allez, il ne nous reste que deux à trois kilomètres à parcourir.

Nous atteignons la source vers quinze heures et quartier libre pour tout le monde. Notre campement est érigé près de la source, à une dizaine de mètres, sur un terrain en terrasse tel un belvédère dominant fièrement la petite vallée encaissée creusée par oued Dar El Oued. Le paysage est captivant. En face de nous, la forêt d’Afarnou s’accroche fermement sur les flancs et les parois pentues du djebel Hadid. Les derniers rayons de soleil flamboyants caressent les rondeurs des collines successives du bras d’Ech Chréa. De longues ombres dessinent les contours.

Kamel nous interpelle. On doit passer au coiffeur selon notre promesse faite. En effet, on avait juré, dès lors notre première arrivée, de se raser le crâne. Tout à fait, une Boule à Zéro. Tout le monde s’incline sauf mes deux cousins. Ils font la belle ! Pourtant cela faisait bel, pour des crânes rasés jijeliens. Eh ! Puis, en été ca passe, voire conseillé ? La toilette de la tête sera ainsi vite expédiée. Pour le shampoing, optons pour la recette locale à l’huile d’olive. Je vous assure! je ne possède pas de formule. Il n’y a que le lipide.

La nuit tombé, Mohamed en bon ancien chef scout s’occupe déjà du feu de camp. Il nous gratifie d’un florilège de flammes nourri de grands branchages sur lequels, le diner du soir : des morceaux de poulets préalablement cuits et emballés dans des feuilles d’aluminium par la mère de Kamel, est mis à réchauffer.

On dîne en contemplant un ciel où scintille des milliers d’étoiles. Le café, la cigarette et le son de la radio agréable en montagne, terminent notre prime soirée en plein air. Nos tentes nous attendent. Bonsoir.
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مُساهمةموضوع: رد: غيـــر معقول   غيـــر معقول I_icon_minitimeالأحد 6 فبراير 2011 - 0:25

Seconde journée:
dimanche 05 août 1990

Good Moorning Koweit
City.
Tôt le matin nous allumons la radio pour écouter les dernières nouvelles. Confirmation, les chars irakiens sont entrés dans Koweit City. Adieu la Baraka…

Ce matin, une sensation de compression nous enveloppe, nos corps engourdis prennent du temps à rallumer. Nos muscles sont durs rattrapés par les efforts de la veille et le dépôt de l’acide lactique. Glycolyse oblige. Nous peinons à sortir de nos tentes

Ne vous en faites pas, tout rentra dans l’ordre en quelques minutes. Sitôt debout, quelques mouvements et gestes normaux, la machine s’ébranlera. Un peu d'oxygène frais, le cycle de Krebs s’occupera de la suite.

Aujourd’hui, c’est Kamel qui nous prépare le petit déjeuner. Il met du café et lait à réchauffer. On s’y agglutine près du réchaud puisque le soleil peine à se lever nous délaissant à la merci de la fraicheur qui sévit encore. Le liquide chaud nous revivifie. Des petits gâteaux ajustent notre glycémie.

Le temps de laver nos ustensiles, remplir nos gourdes et empaqueter nos vêtements et tentes, nous débutons notre deuxième journée de randonnée. Durant cette étape, nous commençons par descendre le long de Draâ (bras) Ech Chéria, un bras de montagne dégagé offrant la procession aisée parmi le peu de broussailles. Les deux kilomètres nous conduisent directement au lit de l’oued de Dar El Oued. Un beau cours d’eau d’une eau vive et claire. La tentation de s’y baigner est grande. Avant, on cherche où traverser ; sur la carte il y fait mention d’un gué. Nous longeons la berge sur environ un kilomètre pour finir dans un endroit amazonien. La forêt traverse l’oued et l’enjambe. La rivière est complètement dans l’ombre, le gué juste à côté. Nous déposons nos sacs. Le bain est inévitable, surtout dans cette chaleur étouffante de midi. Rien qu’à voir le temps mis pour parcourir les six kilomètres ; une demi-journée. Pour dire l’âpreté de la marche et l’effet du thermomètre. Et puis, rater cette opportunité serait dommageable. Diverses sensations seront à jamais enfouies. La frustration suivra. On déballe nos sacs, cherchons nos shorts et nous préparions à nous jeter dans cette eau désirable et bienfaitrice. Ce n’était pas profond et nous profitons généreusement de la force du courant qui massait et gargarisait nos dos endoloris. Le clou de la séance fut atteint quand le petit Mamane amassa sur sa petite tête une grande touffe d’algues vertes. Avec cette chevelure verte, il ressemblait à une sorcière. Il nous a tous fait rire.

Nous étions restés deux heurs durant à clapoter dans l’eau. Mohamed en profita pour nous confectionner le déjeuner. Au menu, des concombres, de l’oignon, des carottes et des olives, ainsi que des œufs cuits à la coque fait le matin. Une salade quoi ! Ce sera toujours la même chose pour tous les autres déjeuners. Chacun évidement pourra agrémenter son service par du fromage ou du thon. Le pain est celui de la veille. Nous avions des provisions pour environ quatre jours en plus de la semoule et de la farine pour préparer le matloô, au cas ou l’on serait en panne de pain… !

Ayant terminé, Mohamed part faire un petit tour dans les environs. C’était un bonhomme curieux et il aimait la nature. À son retour, il fut exaspéré par l’absence d’olives sur sa ration qu’on lui avait laissée. Enervé, il jeta son venin sur Kamel encore. Le pauvre a toujours eu du respect pour Mohamed. Il ne fut point récompensé par celui-ci. Nous on riait en catimini et on observait la réaction molle de Kamel. Nous étions tous complice. Toutes les olives ont été picorées par nous, par la meute affamée. D’ailleurs comment résister à la saveur salée d’une olive après un bain d’été. C’est comme en mer. Peut être plus. Tout le monde en a déjà fait l’expérience.

Chacun prend un coin pour manger à l’aise. Le café est déjà sur le feu. Il sera vite bu en accompagnement d’un échappement de fumée de cigarette. Le temps d’un repos d’une demi-heure et on se remet en marche. On doit arriver en haut près de Afarnou avant la tombée de la nuit. Une montée de quatre kilomètres environ sur une partie de terrain complètement boisée et ombragée. Le sol dégagé nous facilite l’allure. Au bout d’un instant, nous perdons la trace du chemin pédestre que nous suivions. Il devait nous mener au village. Mais pas de panique, on ne risque pas de se perdre. Il suffit de monter toujours, on aboutira inévitablement à la route qui relie Ziama à Selma. Pour cette raison, nous empruntons les sentiers les plus faciles. Là nous découvrons des paysages inespérés. Au bout de quelques instants, on se retrouve en face d’une jolie cascade. Sa chute n’est pas très haute, une dizaine de mètres. Les flots jaillissants scintillent de mille pixels grâce aux quelques rayons de lumière que la canopée de chênes zens laisse passer. À sa base, un bassin limpide héberge quelques crabes. Dommage que l’on ai pas pu ramener un avec nous. À défaut de logistique adéquate, nous étions dépités.

Nous abandonnons la cascade pour remonter encore. La montée en escalier nous permet heureusement de récupérer à chaque palier. À un instant, une scène inouïe s’offre à nous : des vaches avec de grandes cornes en forme de sabre se prélassent sur l’herbe encore présente, à l’ombre de grands chênes. Elles ne nous regardaient pas. Et continuaient à ruminer. On était resté pantois devant cette scène. L’image est ineffaçable malgré sa simplicité.
Le soleil déclinait pourtant on y avait pas anticipé. Vu la densité de la forêt et la fermeture du ciel par la canopée on y avait rien remarqué et on continuait comme si le jour aller durer éternellement. Notre marche dans l’ombre fut rattrapée par le crépuscule dont on devinait les rougeurs. Il commence sérieusement à faire noir. Il fallait se dépêcher.
Pour la première fois on arrive au bivouac après le Maghreb, prière du coucher du soleil. Heureusement, une personne rencontrée en chemin, nous propose gentiment de nous emmener vers un endroit adéquat pour passer la nuit. Il nous conduit près d’une source, celle de mechta Afarnou je présume. Ouf ! On est arrivé.

Le diner est vite préparé. On s’attable hâtivement. Le café est pris autour du feu de camp avec quelques bouffées de cigarettes blondes. Oui, j’ai changé de tabac. Les Rym me conviennent mieux.
En termes de convenance, il est plus commode d’aller s’allonger, je pense. Demain appartient à Dieu.
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مُساهمةموضوع: رد: غيـــر معقول   غيـــر معقول I_icon_minitimeالخميس 10 فبراير 2011 - 6:32


والله ماني مأمن خويا رؤوف
مي بابور شابةصح
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مُساهمةموضوع: ردددددددددددد   غيـــر معقول I_icon_minitimeالخميس 10 فبراير 2011 - 9:02

خويا أميــــــــــن
اقرا القصة كاملة على الموقع
http://www.jijel-archeo.123.fr/html/randonnee/nature/randonnee_babor90.html
أو على صفحة الفايس بوك



أن شاء الله سأقــــوم عن قيب بترجمتها و اعادة نشرها
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مُساهمةموضوع: رد: غيـــر معقول   غيـــر معقول I_icon_minitimeالإثنين 14 فبراير 2011 - 9:50

غيـــر معقول B7428d4459
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phoenix@XX

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مُساهمةموضوع: رد: غيـــر معقول   غيـــر معقول I_icon_minitimeالسبت 13 أغسطس 2011 - 23:31

شكرا على الموضوع ..... حقيقة قصة التي اخترتها ولقد أحسنت الإختيار خلاتني أتعايش مع مغامرتهم من محمية تازا الى زيامة الكهوف العجيبة اراقن تاكسنة......عفرون.. اللي تعايشت معاهم جماليات و خصائص كل منطقة.....الأحداث اللي عا شوها بحلاوتها ومتاعبها ومرارتها(خبرغزوصدام الكويت..)...........لكن اللي عجتني أداو معاهم السميد في حالة اذا ماخلاصلهم الخبز يعجنو المطلوع..........مي ما قالوش ما نعرفوش هاذي خدمة النسوة..........Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy




Smile Smile Smile بصحتهم التحويسةSmile Smile Smile Smile Smile Smile Smile Smile Smile شكرا مجددا
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